RÉSUMÉ D'ÉTAPE

Une troisième étape pourvoyeuse de « dopamine » pour les trekkeuses

Étape 3 ZNAIGUI  

Le vent s’est invité sur l’étape 3 du Trek’in Gazelles ! Mais cela n’a pas empêché les trekkeuses de se faire plaisir et d’aller chercher les difficultés sur des terrains variés.

La fatigue se fait sentir sur le départ de l’étape 3. Conséquence : de nombreuses équipes préfèrent démarrer tranquillement ce matin, comme les Gazelles de la team 58 (Valérie VIGOT / Adeline Giocanti / Christel BRUNE) qui veulent « assurer une balise accessible ». « On va se préserver pour la journée de demain », confient Valérie, Adeline et Christel. Les trekkeuses sont néanmoins reboostées au lendemain d’une bonne deuxième étape et espèrent « que la troisième sera encore meilleure ». Plusieurs équipes privilégient également les balises bonus les plus difficiles le matin tant qu’elles sont en forme.

« Bonne journée les filles, amusez-vous ! », « Bon courage ! », « Bonne traque de bonus ! »… Sur la ligne de départ, les Gazelles s’encouragent mutuellement, preuve que la solidarité est bien en marche sur cette 4e édition du Trek’in Gazelles. Ce matin, les trekkeuses partent toutes dans des directions différentes, à la recherche de balises bonus plus ou moins difficiles en fonction des envies mais aussi des stratégies de course. « On va valider une bleue par sécurité mais le but, en réalité, c’est d’arriver à avoir une noire », explique Sandra, de la team 12 (Sandra GARAT EP BOTHET / Perrine CHANDON / Virginie BOUNEGAB) . « Si on ne valide pas le CP noir, la journée est fichue », détaille sa coéquipière Virginie. « Et puis, ça rapporte de l’argent au secours populaire ! », soulignent les Gazelles.

Quand la recherche de balises tourne au jeu de piste

« Nous, on est motivées pour aller chercher des balises rouges dans l’espoir de remonter un peu dans le classement », raconte Charlotte-Sophie, de l’équipe 6 (Charlotte-Sophie RAMSEIER / Pia-Baptistine COLLONGE / Domitille LACOURTE) . Pour assurer les points, d’autres trekkeuses choisissent leurs balises sur photos. Celles qui sont faciles à identifier sont privilégiées par rapport aux autres, quitte à ce que le terrain pour s’y rendre soit plus difficile. C’est l’option que choisissent Sonia, Virginie et Carole, de la team 24 (Sonia Petrot / Virginie POTOT / Carole Blanchard) . « En plus c’est notre premier CP rouge donc on est excitées ! », s’exclament les trekkeuses. « Un arbuste au milieu d’autres arbustes, c’est pas le plus simple », constate de son côté Nadège, de l’équipe 112 (Isabelle DIMIER-POISSON / Amel TOUNSI / Nadège GRABOWSKI) .

La concentration est donc encore plus de mise ! « On suit les caps coûte que coûte », révèle Marie, de la team 10 (Marie DEGOS / Elizabeth CARVALLO / Aurore DUPONT DE DINECHIN) . Avec ses coéquipières Elizabeth et Aurore, elles ont décidé de prendre la recherche de balise comme un jeu de piste. « Chaque recherche de balise bonus, on imagine que c’est une énigme à résoudre », s’amuse Marie. « C’est presque comme un escape game », renchérit Elizabeth. La technique ? Observer minutieusement et interpréter les clichés.

Des terrains riches et variés

Si chaque jour suffit sa peine, sur le Trek’in Gazelles, c’est plutôt chaque jour suffit son terrain. Et cette troisième étape offre des terrains de jeux riches et variés aux équipes. Elles évoluent tout d’abord sur des reliefs recouverts de pierres noires qui rappellent un paysage lunaire et qui nécessitent l’utilisation des bâtons de marche. Dans le silence du désert, les bâtons tapent les pierres en rythme, créant un étonnant concert. Dans ce paysage vallonné, la principale difficulté est de trouver des points de repères réguliers.

Le changement de terrain galvanise en tous cas Anne, Nathalie et Clémentine, de l’équipe 84 (Anne CHARLES / Nathalie BERTRAND / Clémentine VADOT) . Après avoir tenté de trouver une balise rouge, elles se motivent pour aller chercher leur toute première balise noire de l’aventure. « Là, on veut en tenter une en se faisant confiance », glissent les Gazelles, fascinées par le paysage qui s’offre à elles en contrebas.

En balise 2 où, comme d’habitude, les équipes reçoivent le reste des points de la journée à tracer, ça discute stratégie ! Pour la team 33 (Frédérique BELLEFIN / Dominique DESPLANCHES / Corinne JOUSSEAU) , il faut « faire en sorte d’éviter les barres rocheuses ». « On trace les bonus qui nous parlent. Si c’est à 3 kilomètres, on n’ira pas », développe Corinne, qui évoque « une stratégie évolutive en fonction des distances et des caps ».

Une difficulté supplémentaire pour les Gazelles

Avec le vent qui se lève, il devient plus difficile de consulter les cartes mais aussi de prendre des points de repères éloignés. Masques de ski sur les yeux, les Gazelles se transforment en véritables guerrières du désert. « Il ne manquait plus que la tempête », s’amuse Mathilde de l’équipe 26 (Marine LORTHOIS / Mathilde LECAT / Léa PHOCAS) , qui ajoute : « On aura eu tous les temps sur cette édition ». Mais le mauvais temps n’entache pas la bonne humeur des Gazelles, qui s’adaptent assez facilement. « On garde le même cap, tempête ou pas tempête. La visibilité reste bonne, on ne change rien », affirme Carine, de la team 21 (Carine GIRAUD / Justine PREST / Louna LEITE) .

« C’est impressionnant de marcher dans le vent comme ça », souligne Marjolaine, de l’équipe 111 (Alice WARREN / Chloé LENEVEU / Marjolaine PERROT) . Premières au classement, les Gazelles avouent ne pas avoir « le choix » si elles veulent conserver leur bonne place. Un état d’esprit qui les conduit à aller chercher de nouvelles balises noires ! Et celles de l’après-midi ne sont pas franchement aisées. L’une d’elles amène ainsi les trekkeuses dans le village abandonné de Mfis et donne du fil à retordre aux équipes. « Quand on arrive au village, on se dit ’ça y est’ mais c’est pas si simple en fait », commentent les trekkeuses de la team 64 (Maud PISSOT / Violaine DUPUIS / Amelie DENIS) . La difficulté ? La photo censée aider à la trouver est une vue satellitaire. Pour s’en rapprocher, les Gazelles de l’équipe 78 (Diane SAUVAGE / Sandrine MAGUIN / Gaëlle NAMAND) prennent de la hauteur et c’est payant !

Au fur et à mesure de l’après-midi, le vent redouble d’intensité. « Ça fait une expérience nouvelle, ça fait de beaux souvenirs », se félicite Evelyne, de la team 50 (Evelyne GROSJEAN / Vanessa MALLET / Sandrine OBELLIANNE) , qui estime d’ailleurs que « la visibilité n’est pas si mauvaise ». Et tant mieux car s’ensuit une impressionnante montée qui, à l’arrivée, leur en met plein la vue. Pour Audrey, de l’équipe 132 (Géraldine THION / CAROLE BOUMEDDANE / AUDREY WIEDMER) , marcher dans le vent, c’est « grisant ». « Ça oblige à redoubler d’efforts », souligne la Gazelle. « Cette journée difficile ça renforce encore la cohésion d’équipe », ajoute encore Audrey qui évoque un effet « dopamine ». « C’est magique ! », s’émerveille plus loin Laura, de la team 75 (Sandrine VALLEE / Laura SANTINI / Fatiha FADELANE) .