La véritable aventure démarre puisque les Gazelles découvrent le bivouac, où elles vont passer les cinq prochaines nuits. Un bivouac « grand luxe » où les Gazelles dormiront dans de grandes tentes berbères au beau milieu du désert.
Après les vérifications du matin, les Gazelles ont enfin rendez-vous sur le bivouac où elles sont accueillies au son des gnaouas. « Vous êtes désormais chez vous », leur annonce Jonathan, chef de projet du Trek’in Gazelles. Les premières à découvrir leur maison le temps de l’aventure sont Sandra, Sylvaine et Jessica, de l’équipe 8 , qui passent l’arche main dans la main, non sans émotion. « Depuis le temps qu’on l’attendait, on est enfin là », se réjouissent Charlotte-Sophie, Pia-Baptistine et Domitille, de la team 6 .
Si certaines s’installent pour déguster leur thé à la menthe et une corne de gazelles de bienvenue, d’autres tracent leurs points, tandis que les plus curieuses déambulent à la découverte du bivouac. « On a eu droit à un super accueil », s’enthousiasme Nathalie, de l’équipe 36 (Vanessa LATIERE / Sandrine SERRON / Nathalie Jardy) . « Être comme ça au milieu de nulle part, c’est formidable », renchérit sa coéquipière Sandrine. « Le décor avec les dunes en fond en arrivant, c’est magique ! », raconte Sophie, de la team 54 (Sophie GUILLAUME / Marion AVERTY / Emilie GUILLAUME) , émerveillée.
Une « envie de déconnexion »
Les Gazelles ne sont pas au bout de leurs surprises puisqu’après le bivouac, elles découvrent bientôt leurs tentes. « C’est une vraie suite nuptiale », s’amuse Sylvie, de l’équipe 34 (Angélique CAILLAULT / Sylvie BOURGEOIS / Marie-astrid BOUISSET-VIDAL) . « La logistique est top, on ne s’attendait pas à ça », confient les Habiba du désert, de la team 29 (Fatima BANNOU / Sonia AIT-YALLA / Joana DE OLIVEIRA CAETANO) . « C’est le grand luxe », entend-on s’étonner. Trêve de découverte, les 420 trekkeuses sont attendues pour une photo de groupe formant un grand chiffre 4 afin de marquer le lancement officiel de cette 4e édition. La photo se fait au drone dans une ambiance survoltée.
Le rendu des téléphones n’entame pas la bonne humeur des Gazelles. Au contraire, certaines se dépêchent pour s’en débarrasser ! Au Trek’in Gazelles, la navigation se fait « à l’ancienne », à l’aide d’une carte et d’une boussole et les téléphones sont donc interdits. « On est contentes de les rendre », glisse Vanessa, de l’équipe 113 (Vanessa PAILLET / Melissa PAILLET / Béatrice PAILLET PONDEVIE) . « On a vraiment envie de déconnecter », renchérit sa coéquipière Mélissa. « On va se concentrer sur nous pour une fois », souligne Bérengère, de la team 114 (Bérengère RENOUVIN / Emilienne DESLANDES / Anaïs LAURET) . « C’est aussi ce qu’on est venues chercher », fait remarquer avec humour Perrine, de l’équipe 12 (Sandra GARAT EP BOTHET / Perrine CHANDON / Virginie BOUNEGAB) .
Les valeurs cardinales du Trek’in Gazelles
Les trekkeuses sont ensuite réunies pour leur premier briefing collectif, sous la tente restaurant où Dominique, la présidente de Maïenga leur souhaite de trouver dans le trek « une plénitude et un bonheur total ». S’ensuit un premier moment de communion entre les Gazelles qui se prennent dans les bras les unes des autres, à l’invitation de Dominique afin de se reconnecter les unes aux autres.
« C’est un acte symbolique que nous réalisons », insiste la directrice générale de Maïenga qui rappelle les trois valeurs du programme Responsabilité Sociale d’Entreprise de l’agence : l’empowerment des femmes en valorisant leur place dans le sport, l’environnement – le Trek’in Gazelles est un événement éco-conçu et le seul trek au monde à être certifié par la norme ISO :14001 – et, enfin, le respect des populations, qu’elles soient locales mais aussi en France. « Nous marchons pour le Secours populaire français », souligne encore Marina.
Quelques rappels importants
Dans cette optique de partage avec les populations locales, chaque soir, des ateliers seront animés par Cœur de Gazelles en partenariat avec l’association Ezorane, d’Hassilabied, un village situé à quelques kilomètres du bivouac. Les Gazelles pourront ainsi découvrir la tradition du henné ou encore du tressage berbère. Sophie, la responsable médicale, appuie sur des points de prévention essentiels comme l’hydratation.
Avec Ludovic, le directeur sportif, les choses se corsent et les Gazelles sortent les stylos. Les trekkeuses ont déjà reçu un règlement sportif précis mais le directeur sportif réexplique la différence entre les différentes balises, les physiques, matérialisées par la présence d’un pointeur, les virtuelles ou encore les bonus. Ces dernières sont cependant obligatoires entre le bivouac et la première balise afin de séparer les trekkeuses sur le terrain. Il reprécise également le fonctionnement de la balise Smalltrack, un outil indispensable à plus d’un titre. Elle permet de connaître le kilométrage effectué dans la journée mais aussi de savoir si les balises ont bien été trouvées. C’est aussi un élément important de sécurité car l’équipe d’organisation sait où se trouvent les équipages en temps réel. Enfin, la balise Smalltrack est équipée d’un bouton permet d’alerter l’équipe d’organisation en cas de problème médical.